Il s’agit du troisième accord dans le livre “Les quatres accords toltèques” de Miguel Ruiz et je dois dire que bien souvent je comprends son importance. Le nombre de fois où je me suis imaginé certaines choses, plus ou moins dramatiques qui allaient se passer et finalement je me rends compte que je m’en étais fait une montagne, pour rien…

Je trouve que cet accord est étroitement lié au livre de Eckhart Tolle “Le pouvoir du moment présent”. Être dans l’instant présent nous force à ne pas se projeter dans ce qu’il va se passer, ou ce qu’il s’est passé.

C’est aussi le premier point de la Communication non violente : être capable de faire une observation sans aucun jugement.

Nos cerveaux sont plus ou moins programmés et à l’aise pour supposer, juger. Ils feront tout leurs possible pour trouver des preuves et dire “Ha ! tu as vu, j’avais raison !”… À nous de faire l’effort d’en prendre conscience dans un premier temps et apprendre à mettre de côté ces idées et se concentrer sur des choses plus pertinentes.

Il me semble important, aussi bien en management que dans la vie quotidienne, de lâcher prise et faire confiance à son entourage. Parfois nous serons surpris, d’autres fois déçus : c’est une matière précieuse pour échanger et améliorer ensemble le futur, au lieu de l’imaginer chacun de son côté.