Julien Philippon

Mon expérience Vipassana 5/16

Ceci est une série de 16 articles sur mon expérience de retraite de méditation Vipassana, si vous n'avez pas lu le début, rendez-vous sur la première page.

Attention, chaque personne réagit différemment à ce genre d'expérience, il est tout à fait possible que vous le vivez d'une façon différente. Notez que vous ne pouvez pas pratiquer Vipassana avec ce que je vous partage, il est nécessaire d'être dans le contexte de cette retraite accompagnée par un enseignant. Si vous souhaitez pratiquer et ne pas être spoilé sur ce que vous allez vivre, ne lisez pas ceci et allez vite vous inscrire 😉.

Jour 1

C’est le premier jour complet de la retraite. Réveil à 4h… avec un beau début de migraine. Un gros mal de tête sur le côté droit de la tête, et j’hésite à demander au manager d’accéder à ma trousse pharmacie pour prendre un cachet. Finalement je tente une douche froide, en sortant ce n’est pas encore ça mais je peux supporter : je file dans le hall de méditation, m’installe et commence l’exercice expliqué la veille.

Je ne sais pas si c’est la méditation, la douche froide ou que ma migraine n’était pas aussi forte que d’habitude car finalement elle a totalement disparu en fin de matinée, je suis tellement heureux d’avoir réussi à surmonter cela sans avaler de médicament !

Alors c’est peut être aussi les douleurs dans la position qui m’a peut-être changé l’attention des maux de têtes : rester assis plusieurs heures des douleurs surviennent rapidement à plusieurs endroits. Je changeais de position régulièrement pour essayer de trouver “la bonne position”, difficile car soit elle me faisait mal au dos soit mal aux jambes.

Heureusement que j’avais vu une vidéo sur les positions avant de venir, ça m’a quand même aidé.

On peut se servir en coussins, j’étais très amusé au début de voir certains se construire de vrais châteaux de coussins avec beaucoup d’imagination ! Pour ma part, j’ai regardé les anciens étudiants et enseignants, ils avaient très peu de coussins, c’est donc forcément la meilleure façon de s’asseoir, je me suis donc motivé à rester sur une quantité limitée et plutôt chercher une position acceptable pour la pratique.

Le fait de ne pas parler ne me touche pas tant que ça, cependant c’est très perturbant de se faire servir à manger et de seulement faire des petits signes pour dire ce que l’on veut, sans se regarder droit dans les yeux. Finalement on s’y fait au bout de quelques jours ;).

A demain pour le 2ème jour, où j’essaie de devenir contorsionniste et fini par craquer…