Julien Philippon

Mon expérience Vipassana 4/16

Ceci est une série de 16 articles sur mon expérience de retraite de méditation Vipassana, si vous n'avez pas lu le début, rendez-vous sur la première page.

Attention, chaque personne réagit différemment à ce genre d'expérience, il est tout à fait possible que vous le vivez d'une façon différente. Notez que vous ne pouvez pas pratiquer Vipassana avec ce que je vous partage, il est nécessaire d'être dans le contexte de cette retraite accompagnée par un enseignant. Si vous souhaitez pratiquer et ne pas être spoilé sur ce que vous allez vivre, ne lisez pas ceci et allez vite vous inscrire 😉.

Jour 0

Le jour 0 est le jour où l’on se rend au centre. J’arrive à Paris, sur la place pour attendre le bus pour aller à Dahma Mali, le centre permanent de méditation Vipassana. Des personnes sont déjà là. A l’exception d’une femme joyeuse qui semble vouloir papoter avec tout le monde et deux personnes qui ont l’air de se retrouver, le reste semble être comme un troupeau en route pour l’abbatoir…Chacun sur son téléphone, le silence est déjà là. Je commence à me poser des questions, pourquoi je vais-là bas ?

Arrivé sur place, on fait la queue pour s’inscrire et présenter notre pass sanitaire. Un bénévole me remet une fiche d’inscription, je peux aller m’installer dans ma chambre et la remplir.

Ma chambre

Le premier jour on me remet les emplacements : G21 pour la chambre, 21 pour manger et F3 pour méditer. Après m’être installé dans la chambre, je remets ma fiche d’inscription et me sépare de mon téléphone…

J’ai aussi choisi de remettre une trousse de pharmacie, avec toute ma panoplie pour les maux de têtes (ce qui m’arrive au moins une fois par semaine…) : Si je dois faire un travail sur moi, autant le faire de façon naturel, en me focalisant sur la méthode enseignée. De plus, est-ce considéré comme une drogue ?

Le gong sonne pour le (seul) repas du soir. Le jour 0 nous avons un petit dîner, pour les prochains jours ça sera juste un ou deux fruits avec un bol d’eau chaude citronnée.

C’est à partir de ce gong que le “Noble silence” commence. Interdiction de parler, de se faire des signes ou toute forme de communication.

Le soir nous commençons une première méditation avec les instructions sur la technique Anapana, pour le moment on se focalise uniquement sur la respiration.

Demain je vous explique comment je me suis battu avec une migraine.